L'urgence climatique, la montée des inégalités et la pandémie de COVID-19 ont réaffirmé les échecs et les limites du modèle néolibéral actuel pour répondre aux crises et assurer une vie digne pour tous. Une transformation de l'organisation de notre économie est nécessaire pour relever les défis auxquels le monde est actuellement confronté et créer des sociétés justes, inclusives, socialement justes, équitables et durables.

Àcette fin, des acteurs d'un large éventail de mouvements, de secteurs et de régions se sont mobilisés ces dernières années pour reconquérir et reconstruire les services publics en tant que fondement d'une économie juste et équitable qui fonctionne pour tous. Parmi les étapes clés, citons la première conférence mondiale « Future is Public » qui s'est tenue à Amsterdam en 2019, qui a réuni plus de 400 participants pour discuter de stratégies visant à remettre le « public » dans les services publics et à renforcer l'appropriation publique démocratique de l'économie, et le lancement du Manifeste mondial collectif de la société civile sur les services publics en octobre 2021, signé par plus de 200 organisations.

Du 29 novembre au 2 décembre, plus d'un millier de représentants de plus d'une centaine de pays, issus de mouvements populaires, d'organisations de défense des droits humains et de développement, de mouvements féministes, de syndicats et d'autres organisations de la société civile, se sont réunis à Santiago, au Chili, et virtuellement, afin de discuter du rôle crucial des services publics pour notre avenir.

Suite à la réunion, la Déclaration de Santiago pour les services publics a été rédigée par un groupe de rédaction représentant tous les secteurs, sur la base des notes et des discussions des quatre jours.

Nous sommes à un moment critique. À une époque où le monde est confronté à une série de crises, de l'urgence environnementale à la faim et à l'aggravation des inégalités, à l'augmentation des conflits armés, des pandémies, de la montée de l'extrémisme et de l'escalade de l'inflation, une réponse collective se développe. Un vaste mouvement se construit et des solutions concrètes émergent pour contrer le paradigme dominant de la croissance, de la privatisation, et de la marchandisation.

Des centaines d'organisations parmi les secteurs de la justice socio-économique et des services publics, des services d'éducation et de santé aux soins, à ceux de l'énergie, de l'alimentation, du logement, de l'eau, destransports et de la protection sociale, sont en train de se retrouver pour contrer les effets néfastes de la commercialisation des services publics, reprendre un contrôle public démocratique sur ces services, et réinventer une économie véritablement égalitaire et axée sur les droits de l'Homme qui fonctionne pour les personnes et la planète. Nous demandons l'accès universel à des services publics de qualité, équitables et transformateurs en matière de genre comme fondement d'une société juste et équitable.

Nous demandons l'accès universel à des services publics de qualité, équitables et transformateurs en matière de genre comme fondement d'une société juste et équitable.

Notre avenir est public: Rejoignez notre appel en faveur de l'accès universel à des services publics de qualité, équitables et transformateurs en matière de genre comme fondement d'une société juste et équitable.

 

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Key resource

Higher education is part of the right to education, protected under international human rights law. This means that states have the obligation to protect respect and fulfil the right to higher education and that there are ways to hold them accountable for violations or deprivations of the right to higher education.

However, despite a comprehensive international legal framework ensuring the right to higher education without any discrimination and a wide political commitment to promote inclusion in higher education, important inequalities persist, both in terms of access to higher education and of access to the most socially rewarding degrees and programmes. Issues such as privatisation of higher education and rising tuition fees represent a threat to equal access and participation in higher education, especially in contexts where structural social inequalities - such as class, gender, or territorial inequalities - persevere. Moreover, certain groups - such as ethnic, racial, and religious minorities as well as migrants, refugees, or asylum seekers - are still widely underrepresented in higher education if compared to their proportion in the population as a whole.

These, and many other challenges regarding access and participation in higher education, can be brought to light when we carefully monitor the right to higher education. It is only by monitoring the right to higher education that adapted laws and policies which can address persistent inequalities and discriminations can be designed.

This guide proposes a human rights based approach to inequalities regarding students’ access to and participation in higher education. This guide is part of a series of thematic guidance notes providing practical advice on monitoring various aspects of the right to education from a human rights perspective.

Synthèse commissionnée par l’Initiative pour le droit à l’éducation (RTE) dans le cadre de la préparation du rapport L’enseignement supérieur en France : un droit menacé face aux inégalités croissantes ? soumis à la conférence mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur en mai 2022.

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