On July 12, the United Nations Human Rights Council reaffirmed its recognition of the Abidjan Principles on the right to education, urging States to act against commercialisation of education, and requested the UN to work with the Global Partnership for Education to implement it.
This statement, signed by 25 civil society organisations, highlights the connection between GPE, which is the main multilateral funding organisation for education, and human rights. It stresses that collaboration between GPE, as a harmonised funding body, and UNESCO and OHCHR, as human rights and policy organisations, could be essential to ensure that human rights are translated from commitments to effective education programming. In particular, UNESCO recently designed a series of tools to support States in addressing the right to education in educational planning and management, which could help bridge this gap. The signing organisations will be engaging with these institutions and are committed to working with them to support the practical use of the right to education in education sector planning and implementation, in accordance with the resolution.
L’avenir de l’humanité sur la planète est, nous le savons aujourd’hui, compromis. La pandémie a eu au moins le mérite de démontrer combien nos existences sont fragiles et combien nos destins sont inextricablement liés. Il est nécessaire et urgent désormais, d’agir collectivement pour changer de cap et réinventer notre avenir. Dans ce tournant, l’éducation jouera un rôle crucial pour sa capacité, universellement reconnue, à provoquer le changement. Mais pour jouer son rôle, elle devra surmonter un double défi : honorer, d’une part, sa plus vieille promesse, c’est-à-dire d’être effective et d’assurer le droit à une éducation de qualité pour chaque enfant, chaque jeune, chaque adulte partout à travers le monde ; et, d’autre part, assumer entièrement son potentiel transformateur, afin d’ouvrir la voie vers un avenir collectif durable. Pour y parvenir, il convient de s’engager dans un nouveau contrat social pour l’éducation, qui permette de corriger les injustices tout en transformant l’avenir.
Ce nouveau contrat social doit être enraciné dans les droits humains et être fondé sur les principes de non-discrimination, de justice sociale, de respect de la vie, de la dignité humaine et de la diversité culturelle ; il doit aussi s’appuyer sur une éthique de la sollicitude, de la réciprocité et de la solidarité ; il doit enfin renforcer l’éducation comme projet public et un bien commun de l’humanité. Le présent rapport, préparé durant deux ans et qui a pu s’appuyer sur une consultation mondiale de près d’un million de personnes, invite les gouvernements, les partenaires et les citoyens du monde entier à élaborer un nouveau contrat social en faveur de l’éducation, pour construire un avenir pacifique, juste et durable pour toutes et tous.
Les conceptions, les principes et les propositions avancés ici ne constituent qu’un point de départ. Seul un effort collectif pourra les traduire en actes et les adapter aux situations locales. Il existe en effet de vraies lueurs d’espoir. Ce rapport essaie de les ressaisir afin que l’avenir se construise sur ces fondations. Qu’on n’y voit donc pas un manuel ou un plan directeur : c’est le début d’une conversation vitale.
En el presente informe, preparado de conformidad con las resoluciones 8/4 y 44/3 del Consejo de Derechos Humanos, la Relatora Especial sobre el derecho a la educación aborda los riesgos y las oportunidades de la digitalización de la educación y sus repercusiones en el derecho a la educación.
La Relatora Especial pide que los debates relativos a la implantación de las tecnologías digitales en la educación se enmarquen en torno al derecho de toda persona a una educación pública, gratuita y de calidad y a los compromisos de los Estados a ese respecto, en virtud del derecho internacional de los derechos humanos y del Objetivo de Desarrollo Sostenible 4.
En concreto, la aplicación del derecho a la educación debe responder a las necesidades de todas las personas de acceder, dominar y utilizar la tecnología como un instrumento para el empoderamiento a fin de ser miembros activos de la sociedad. La digitalización de la educación debería orientarse hacia una mejor aplicación del derecho a la educación para todos, en los casos en que se demuestre que aporta un valor añadido considerable. En ese sentido, es importante comprender la agenda con fines de lucro de los grupos de presión a favor de las tecnologías digitales y de las empresas de ese sector. Por otro lado, la digitalización de la educación no debería aumentar las desigualdades y beneficiar únicamente a los segmentos ya privilegiados de las sociedades, ni dar lugar a conculcaciones de otros derechos humanos en el ámbito de la educación, en concreto del derecho a la privacidad.
UNESCO and partners held a side meeting during the Transforming Education Pre-Summit, at UNESCO Headquarters entitled ‘Transforming education: the need to expand the international legal framework’. The report presents the main issues raised and suggested areas requiring further protection in the international legal framework on the right to education.
This written statement was submitted by GI-ESCR and RTE during the 53rd session of the Human Rights Council in Geneva. It was submitted in relation to the presentation of the report of the Special Rapporteur on the right to education: Securing the right to education: advances and critical challenges (A/HRC/53/27).