Dans ce rapport, le Rapporteur spécial apporte un éclairage sur la vision et le concept de l’apprentissage tout au long de la vie et souligne l’émergence d’un « droit à l’apprentissage », étroitement lié au droit à l’éducation et à la formation comme droit social. Il examine en outre la responsabilité des États, ainsi que des autres partenaires sociaux, pour sa réalisation et souligne l’importance clef accordée à l’apprentissage tout au long de la vie dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Le Rapporteur spécial se penche également sur le rôle particulier qui est donné à l’enseignement et à la formation techniques et professionnels pour le développement des compétences et analyse les questions liées au financement de l’apprentissage tout au long de la vie.
Enfin, il formule un ensemble de recommandations visant à promouvoir l’apprentissage comme droit et dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie, pour satisfaire aux obligations des États énoncées dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme.
L’originalité de cette approche consiste à considérer la vie éducationnelle comme une relation vivante entre des acteurs (élèves, éducateurs, organisations et autres acteurs associés) et des ensembles de connaissances qui forment des ressources culturelles communes, porteuses « d’identité, de valeurs et de sens », sans lesquelles les acteurs ne peuvent rien.
Le présent rapport de la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation, Farida Shaheed, est soumis à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la création du mandat relatif au droit à l’éducation. Dans son rapport, la Rapporteuse spéciale passe en revue les résultats obtenus dans le domaine du droit à l’éducation et expose la manière dont on conçoit ce droit et les obligations qui en découlent, ainsi que les questions contemporaines et nouvelles dont il convient de tenir compte pour garantir le droit à l’éducation pour tous, aujourd’hui et à l’avenir.