Ce rapport se concentre sur l'objectif d'Education des premières années, qui a pour principal enjeu d'encourager les Etats à mettre en place des mesures et des moyens pour élargir l'accès à l'Education et protection de la petite enfance, en se fondant sur une approche holistique, qui prend en considération les soins, la santé, la nutrition et bien sur l'éducation.
Ce rapport se concentre sur l'objectif d'Education des premières années, qui a pour principal enjeu d'encourager les Etats à mettre en place des mesures et des moyens pour élargir l'accès à l'Education et protection de la petite enfance, en se fondant sur une approche holistique, qui prend en considération les soins, la santé, la nutrition et bien sur l'éducation.
Le premier rapport mondial de l’UNICEF sur l’enseignement préprimaire présente une analyse approfondie de la situation de l’éducation de la petite enfance dans le monde. Il fournit également un ensemble de recommandations pratiques à l’intention des gouvernements et des partenaires pour rendre l’enseignement préprimaire de qualité universel et normal. Prenant note qu’au moins 175 millions d’enfants – 50 % de la population en âge de fréquenter l’enseignement préprimaire – ne participent à aucun programme d’enseignement préprimaire, le rapport appelle les gouvernements à consacrer 10 % de leur budget national alloué à l’éducation afin de les développer. Les fonds devraient être investis à l’appui des instituteurs, de l’établissement de normes de qualité et d’une expansion équitable, indique le rapport.
Si les données sur les attaques contre l’éducation sont devenues plus largement disponibles grâce à une meilleure prise de conscience et aux efforts des organisations nationales et internationales et des organes de contrôle, des lacunes de données critiques subsistent. Les systèmes de signalement peuvent être absents, médiocres ou déconnectés des réponses efficaces aux attaques contre l’éducation. Les moniteurs, ainsi que les victimes et les témoins, peuvent faire face à des menaces pour leur sécurité, ou l’insécurité peut empêcher les observateurs d’accéder aux zones où des attaques se produisent. De ce fait, un grand nombre d’attaques et incidents d’utilisation militaire ne sont pas signalés, ce qui compromet les efforts de calcul de leur prévalence.
Même lorsqu’il existe des mécanismes de signalement, les données ne sont pas souvent ventilées par genre, âge, lieu, type d’attaque ou auteur. Les violations telles que le recrutement d’enfants et la violence sexuelle par les forces armées ou les groupes armés à l’école ou sur le chemin de l’école sont souvent sous-déclarées. Les impacts des attaques contre l’éducation et de l’usage militaire – comme les jours d’école perdus, les abandons et les fermetures d’écoles – restent difficiles à calculer en raison de ces écarts. Et même lorsque la collecte de données a lieu régulièrement, leur analyse et leur signalement ne se produisent pas toujours à intervalles réguliers.
Les pages suivantes présentent un Kit pratique pour collecter et analyser les données sur les attaques contre l’éducation exhaustif qui comble les lacunes susmentionnées dans la collecte de données ; favorise la collaboration intersectorielle sur la collecte, l’analyse et la communication des données ; et renforce et harmonise les définitions et les concepts liés aux attaques contre l’éducation.
L’originalité de cette approche consiste à considérer la vie éducationnelle comme une relation vivante entre des acteurs (élèves, éducateurs, organisations et autres acteurs associés) et des ensembles de connaissances qui forment des ressources culturelles communes, porteuses « d’identité, de valeurs et de sens », sans lesquelles les acteurs ne peuvent rien.
Les Droits de l’Homme exigent que les États assurent un accès égal à l'enseignement supérieur pour tous sans discrimination, et qu’ils garantissent la réalisation progressive du droit à l’enseignement supérieur gratuit. Malgré le fait que la France dépasse de nombreux pays de l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) quant à certains indicateurs relatifs à l'enseignement supérieur, des problèmes importants y subsistent. Surtout concernant la garantie d’accès égal à tous et toutes à l'enseignement supérieur indifféremment de leur lieu d'origine. Les opportunités de formations ne sont pas égales pour les étudiant-es dans toutes les régions de France. Si une partie de cette inégalité peut être attribuée au statut socio-économique des étudiants, les différences entre régions doivent également être prises en compte. En effet, ces différences peuvent agir indépendamment du statut socio-économique et peuvent exacerber les inégalités créées par ce statut, en étant déterminantes dans la scolarisation de certains étudiants au sein de l'enseignement supérieur.
A travers cette note de positionnement, nous souhaitons démontrer que la répartition inégale des différentes formations de l’enseignement supérieur à travers le pays oblige les étudiant-es à se déplacer. La mobilité étudiante entraîne ainsi des frais (principalement ceux liés au logement et aux transports), qui sont plus difficiles à supporter pour les étudiant-es qui décident de déménager, notamment en raison de différences régionales de niveau de vie. Associés à la stagnation de l'allocation budgétaire consacré à l'enseignement supérieur et à l'augmentation générale des frais de scolarité, ces frais indirects de l'éducation constituent un obstacle important du droit à jouir d’un enseignement supérieur gratuit sur une base non discriminatoire.
Au Sommet mondial sur l'éducation, 37 OSC appellent les leaders mondiaux de l'éducation à utiliser des fonds de plusieurs milliards de dollars pour soutenir l’enseignement public
Déclaration conjointe, le 27 juillet 2021
Alors que les ministres de l'éducation nationale et d'autres acteurs majeurs de l'éducation se réunissent les 28 et 29 juillet 2021 à l'occasion du Sommet mondial sur l'éducation, 37 OSC appellent les gouvernements à prendre des engagements solides en matière de financement pour le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE) et exhortent le GPE à utiliser les fonds réunis pendant le Sommet pour soutenir l’enseignement public gratuit et veiller à ce qu’aucun financement ne soit utilisé pour soutenir des acteurs commerciaux, conformément aux exigences des droits de l'Homme.
Le GPE est le principal organisme de financement multilatéral qui se consacre exclusivement à la transformation de l'éducation dans les pays à faibles revenus. Il joue un rôle essentiel dans le renforcement des systèmes éducatifs de dizaines de pays. Les leaders mondiaux de l'éducation se réunissent au Sommet mondial sur l'éducation avec pour objectif de réunir au moins 5 milliards de dollars US pour 2021-2025, afin de financer les plans d'éducation des pays en développement.
L’inclusion doit faire partie des engagements prioritaires dès la petite enfance. Selon les dernières estimations de l’Institut de statistique de l’UNESCO, le nombre d’enfants de moins de 6 ans non inscrits au pré-primaire a diminué au cours de la dernière décennie, passant de 52,1 millions, en 2009, à 47,2 millions, en 2018. Malgré cette avancée, cette situation reste très préoccupante, compte tenu de la relation entre l’accès aux services d’éducation inclusive et de protection de la petite enfance et le développement, le bien-être de l’enfant et la réussite scolaire. Les services à la petite enfance visent à accueillir tous les enfants, dans un souci d’égalité, mais si les plus vulnérables d’entre eux sont exclus et ne sont pas prioritaires, cet objectif risque d’être compromis. De nombreux enfants n’ont pas accès à l’éducation, en raison de leur handicap, de leur origine ethnique, de leur condition socio-économique, de leur situation géographique, de leur langue maternelle, de leur statut de réfugié ou de déplacé, ou d’un contexte de crise humanitaire. La pandémie de COVID-19 a exacerbé cette situation et, aujourd’hui plus que jamais, il devient indispensable de poursuivre et d’intensifier le plaidoyer et les efforts visant à assurer un droit universel à une inclusion dans l’éducation dès la petite enfance.Il importe de mobiliser les divers acteurs de l’inclusion, en vue de réaliser l’Objectif de développement durable 4 (ODD 4) et ses cibles relatives à la petite enfance.
Cette publication présente des données qualitatives et quantitatives et des réflexions orientées vers l’action, appelant à l’engagement mondial renouvelé en faveur de l’inclusion dès la petite enfance. Ses arguments se fondent sur la consultation d’experts, de praticiens et d’universitaires de divers pays et sur des activités de recherche documentaire récentes. Elle s’adresse aux décideurs politiques, aux gestionnaires des programmes et structures d’éducation et de protection de la petite enfance, aux intervenants, aux partenaires de développement, aux familles et aux institutions de recherche.Elle recommande aux décideurs politiques des mesures à prendre en concertation avec les acteurs concernés ainsi que des pistes d’intervention, dans la perspective de rendre l’éducation et la protection de la petite enfance (EPPE) plus inclusive. Ses propos s’appuient sur des exemples inspirants provenant de différents pays et sur des résultats de recherche.
Cette publication vise à soutenir l’action des divers intervenants impliqués et engagés en faveur d’une inclusion dans l’éducation dès la petite enfance.