Francis M. Deng, le Représentant du Secrétaire général des Nations unies pour les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (1992-2004), a élaboré ces lignes directrices en 1998. Il s'agit d'un ensemble de 30 recommandations qui définissent qui sont les déplacés internes, décrivent le vaste ensemble de lois internationales existantes qui protègent les droits fondamentaux des personnes, et décrivent la responsabilité des États. Bien qu'elles ne soient pas juridiquement contraignantes, elles constituent une norme minimale complète pour le traitement des personnes déplacées et sont appliquées par un nombre croissant d'États et d'institutions. Elles peuvent également contribuer à l'autonomisation des personnes déplacées en leur fournissant des informations sur leurs droits en tant que citoyens de leur propre pays. Le principe 23 concerne le droit à l'éducation.
Cette fiche d’information est basée sur le rapport sur les interrelations entre le droit à l'éducation et les droits à l'eau et à l'assainissement, y compris l'hygiène et la santé menstruelle. Il a été publié par la Rapporteuse Spéciale sur le droit à l'éducation qui entend construire une approche holistique des droits de l'homme, et souligne que les droits à l'eau et à l'assainissement sont des conditions préalables à l'efficacité du droit à l'éducation.
Le document présente les différentes problématiques liées au sujet, donne des données utiles et propose une série de lignes directrices que les États et les acteurs responsables devraient suivre.
Ce rapport a été publié en Juillet 2020 par la Rapporteuse Spéciale sur le droit à l’éducation, Koumbou Boly Barry.
L’obligation qu’ont les États de veiller à ce que les établissements d’enseignement relevant de leur juridiction respectent les normes relatives aux droits humains exige une bonne compréhension des synergies qui existent entre le droit à l’éducation et les autres droits de la personne, ainsi que des moyens de promouvoir davantage l’intégration de ces droits dans les pratiques.
Dans ce rapport, la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation souligne l’importance des interrelations entre le droit à l’éducation et les droits à l’eau et à l’assainissement, notamment l’hygiène et la santé et l’hygiène menstruelle. Elle explore les situations dans lesquelles le fait que les droits à l’eau et à l’assainissement ne soient ni respectés, ni protégés, ni réalisés dans les établissements d’enseignement entrave la réalisation du droit à l’éducation. Elle souligne qu’inversement, les droits à l’eau et à l’assainissement, comme beaucoup d’autres droits humains, ne peuvent être pleinement mis en œuvre sans la réalisation du droit à l’éducation, lequel permet aux gens de comprendre, d’agir et d’être autonomes dans ces domaines.
Le rapport contient des lignes directrices relatives à la fourniture de services d’eau et d’assainissement dans les établissements scolaires, en vue de la réalisation du droit à l’éducation. La dernière section du rapport contient des recommandations formulées à l’intention des parties prenantes.
Pour plus d’information, vous pouvez également consulter la fiche d’information du rapport.