L’avenir de l’humanité sur la planète est, nous le savons aujourd’hui, compromis. La pandémie a eu au moins le mérite de démontrer combien nos existences sont fragiles et combien nos destins sont inextricablement liés. Il est nécessaire et urgent désormais, d’agir collectivement pour changer de cap et réinventer notre avenir. Dans ce tournant, l’éducation jouera un rôle crucial pour sa capacité, universellement reconnue, à provoquer le changement. Mais pour jouer son rôle, elle devra surmonter un double défi : honorer, d’une part, sa plus vieille promesse, c’est-à-dire d’être effective et d’assurer le droit à une éducation de qualité pour chaque enfant, chaque jeune, chaque adulte partout à travers le monde ; et, d’autre part, assumer entièrement son potentiel transformateur, afin d’ouvrir la voie vers un avenir collectif durable. Pour y parvenir, il convient de s’engager dans un nouveau contrat social pour l’éducation, qui permette de corriger les injustices tout en transformant l’avenir.
Ce nouveau contrat social doit être enraciné dans les droits humains et être fondé sur les principes de non-discrimination, de justice sociale, de respect de la vie, de la dignité humaine et de la diversité culturelle ; il doit aussi s’appuyer sur une éthique de la sollicitude, de la réciprocité et de la solidarité ; il doit enfin renforcer l’éducation comme projet public et un bien commun de l’humanité. Le présent rapport, préparé durant deux ans et qui a pu s’appuyer sur une consultation mondiale de près d’un million de personnes, invite les gouvernements, les partenaires et les citoyens du monde entier à élaborer un nouveau contrat social en faveur de l’éducation, pour construire un avenir pacifique, juste et durable pour toutes et tous.
Les conceptions, les principes et les propositions avancés ici ne constituent qu’un point de départ. Seul un effort collectif pourra les traduire en actes et les adapter aux situations locales. Il existe en effet de vraies lueurs d’espoir. Ce rapport essaie de les ressaisir afin que l’avenir se construise sur ces fondations. Qu’on n’y voit donc pas un manuel ou un plan directeur : c’est le début d’une conversation vitale.
En los países latinoamericanos, la necesidad de disponer de recursos adicionales para financiar los servicios sociales, la infraestructura y la inversión educativa ponen de manifiesto la urgencia de vincular fiscalidad y educación en las discusiones sobre las políticas públicas. Para incrementar la inversión social en educación es necesario que la comunidad educativa regional considere activamente la relevancia que la actual estructura tributaria y en específico el impacto que los flujos financieros ilícitos (FFI) tienen sobre el desfinanciamiento de la inversión social, ya que significan pérdidas cuantiosas en términos de ingresos tributarios no recaudados.
The efficient design and delivery of early childhood policies and services are critical to ensuring long-term learning opportunities and improved learning, behaviour, employment, and health outcomes amongst individuals. Research in neuroscience, developmental psychology and cognitive science has revealed that quality early childhood education, supportive communities and a positive family environment serve as important building blocks to promote healthy development amongst infants and toddlers.
The World Health Organization identified the COVID-19 pandemic in March 2020, and by February 2021, two-thirds of LMICs were reported to have reduced their public education budgets (Education Finance Watch Report, 2021). Although many challenges to achieving full access to quality early childhood services existed before the pandemic, this finding dramatically reveals how the pandemic threatens to erode hard won gains already achieved for children and families, and could continue to have exceedingly negative impacts on child development, early learning, family well-being and all types of early childhood services.
The Global Partnership Strategy (GPS) for Early Childhood was created to counter this negative trend in education and to overcome the reduction and closure of services for health, nutrition, sanitation, and child protection in all world regions. Well designed and implemented policies and services for Early Childhood Care and Education (ECCE) and Early Childhood Development (ECD) enable all countries to protect and guarantee child rights, achieve high rates of return on their investments in child and family development and widen avenues for transforming societies and lives.
Quality education is fundamental to sustainable development. Education is the one of the most powerful tools by which people can lift themselves out of poverty and fully participate in their communities. SDG 4 sets specific targets to address the challenges of achieving quality education universally, and provides a comprehensive framework to reaching inclusive and equitable quality education for all. Beyond enrolment rates, SDG 4 puts a welcomed emphasis on quality education and learning outcomes. This Guide takes a deep dive into how the law can play a large role in achieving SDG 4.
Dans le présent rapport, soumis en application des résolutions 8/4 et 44/3 du Conseil des droits de l’homme, la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation examine les risques et les avantages que présente l’introduction du numérique dans l’enseignement, et ses incidences sur le droit à l’éducation.
La Rapporteuse spéciale y préconise que les débats concernant l’introduction des technologies numériques dans l’éducation s’articulent autour du droit de chacun à un enseignement public, gratuit et de qualité ainsi que des engagements pris par les États à cet égard au titre du droit international des droits de l’homme et de l’objectif de développement durable 4.
En particulier, la mise en œuvre du droit à l’éducation doit répondre aux besoins qu’a toute personne d’accéder aux technologies, de les maîtriser et de les utiliser en ce qu’elles représentent un outil d’autonomisation permettant de participer activement à la société. L’introduction du numérique dans l’enseignement devrait être orientée vers une meilleure mise en œuvre du droit à l’éducation pour tous, lorsqu’il est avéré qu’elle apporte une importante valeur ajoutée. À cet égard, il importe de comprendre les objectifs de profit que poursuivent les groupes de pression et les entreprises du secteur numérique. Par ailleurs, il ne faudrait pas que cette évolution creuse les inégalités et profite uniquement à des pans de la société déjà privilégiés, ni qu’elle entraîne des atteintes à d’autres droits de l’homme dans le contexte de l’éducation, en particulier le droit à la vie privée.
En el presente informe, preparado de conformidad con las resoluciones 8/4 y 44/3 del Consejo de Derechos Humanos, la Relatora Especial sobre el derecho a la educación aborda los riesgos y las oportunidades de la digitalización de la educación y sus repercusiones en el derecho a la educación.
La Relatora Especial pide que los debates relativos a la implantación de las tecnologías digitales en la educación se enmarquen en torno al derecho de toda persona a una educación pública, gratuita y de calidad y a los compromisos de los Estados a ese respecto, en virtud del derecho internacional de los derechos humanos y del Objetivo de Desarrollo Sostenible 4.
En concreto, la aplicación del derecho a la educación debe responder a las necesidades de todas las personas de acceder, dominar y utilizar la tecnología como un instrumento para el empoderamiento a fin de ser miembros activos de la sociedad. La digitalización de la educación debería orientarse hacia una mejor aplicación del derecho a la educación para todos, en los casos en que se demuestre que aporta un valor añadido considerable. En ese sentido, es importante comprender la agenda con fines de lucro de los grupos de presión a favor de las tecnologías digitales y de las empresas de ese sector. Por otro lado, la digitalización de la educación no debería aumentar las desigualdades y beneficiar únicamente a los segmentos ya privilegiados de las sociedades, ni dar lugar a conculcaciones de otros derechos humanos en el ámbito de la educación, en concreto del derecho a la privacidad.
50th session of the Human Rights Council
Interactive Dialogue with the Special Rapporteur on the right to education on her report on impacts of digitalisation on the right to education. Oral Statement by the Global initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR) and the Right to Education Initiative (RTE).
UNESCO and partners held a side meeting during the Transforming Education Pre-Summit, at UNESCO Headquarters entitled ‘Transforming education: the need to expand the international legal framework’. The report presents the main issues raised and suggested areas requiring further protection in the international legal framework on the right to education.
À la lumière des normes relatives aux droits de l'Homme concernant le droit à l'éducation et de l'objectif de développement durable (ODD) 4, les organisations de la société civile signataires cidessous expriment de sérieuses inquiétudes quant aux implications potentielles de l’étude récemment publiée "Can Education be Standardized ? Evidence from Kenya" (L'Éducation peutelle être standardisée ? Données du Kenya). Nous exhortons les gouvernements et les autres parties prenantes à reconnaître les limites de cette étude, que certains chercheront à utiliser pour justifier l'expansion de l'offre éducative privée à but lucratif et des méthodes d'enseignement scénarisées1 . Il existe des approches bien établies pour relever les défis auxquels sont confrontés certains systèmes éducatifs et nous exhortons toutes les parties prenantes à se concentrer sur les stratégies et les politiques éducatives qui ont fait leurs preuves en matière d'éducation inclusive, équitable et de bonne qualité, et qui contribuent à renforcer l'éducation publique pour toutes et tous.
In the light of human rights standards on the right to education and the Sustainable Development Goal (SDG) 4, the signatory civil society organisations below raise serious concerns about the potential implications of the recently released working paper “Can Education be Standardized? Evidence from Kenya". We urge governments and other actors to recognise the limitations of this study, which some will seek to use to justify the expansion of for-profit private provision of education and scripted teaching methods. There are well established approaches to address the challenges faced by some education systems and we urge all actors to focus on education strategies and policies that have been proven to deliver inclusive, equitable and good quality education, and that contribute to strengthening public education for all.