Key resource

The report addresses issues and challenges to the right to education in the digital age, with a focus on higher education. It considers how the norms and principles that underlie the right to education should be upheld while embracing digital technologies. The report concludes with recommendations for ensuring that the use of digital technology in education is in keeping with State obligations on the right to education.

French

Spanish

Dans le présent rapport soumis en application des résolutions 8/4 et 44/3 du Conseil des droits de l’homme, la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation examine les dimensions culturelles du droit à l’éducation, éléments cruciaux de la réalisation du droit universel à une éducation inclusive et de qualité, telle que la préconise l’objectif de développement durable no 4. Dans son analyse, la Rapporteuse spéciale identifie, en prenant appui sur les nombreuses expériences nationales, des éléments propices au respect de la diversité et des droits culturels de chacun dans l’éducation: a) Valorisation des ressources culturelles présentes ; b) Participation à la vie éducationnelle de tous les acteurs pertinents, y compris les apprenants dans toute leur diversité ; c) Décentralisation en faveur des acteurs locaux et mise en place d’une certaine autonomie des écoles pour assurer la pertinence culturelle des apprentissages ; d) Méthodes d’observation participatives et systémiques ; e) Respect des libertés dans le champ éducationnel, notamment. La Rapporteuse spéciale invite à considérer le droit à l’éducation comme un droit culturel en tant que tel, c’est-à-dire comme le droit de chacun d’accéder aux ressources culturelles nécessaires pour développer librement son processus d’identification, vivre des relations dignes de reconnaissance mutuelle tout au long de son existence et affronter les défis cruciaux auxquels notre monde doit faire face, de s’adonner aux pratiques qui permettent de s’approprier ces ressources et d’y contribuer.

L’originalité de cette approche consiste à considérer la vie éducationnelle comme une relation vivante entre des acteurs (élèves, éducateurs, organisations et autres acteurs associés) et des ensembles de connaissances qui forment des ressources culturelles communes, porteuses « d’identité, de valeurs et de sens », sans lesquelles les acteurs ne peuvent rien. 

 

In recent decades, governments have made considerable efforts to provide education for all. However, a large gap remains between international commitments, such as the Sustainable Development Goal 4, and the actual achievement of inclusive and equitable quality education for all. As a result, certain actors often critique public education as ineffective and inefficient, and thus incapable of addressing this issue. They argue for privatisation as a solution, deeming private providers as more innovative and effective than public ones. However, shortcomings in public education often arise not from lack of capacity, but lack of political will.

This review of examples of public education in low- and middle-income countries shows that, in direct contrast to widely disseminated (and empirically unvalidated) ideas, public education can be highly effective, efficient and transformative and, crucially, it is possible to develop quality public education everywhere. 

L’avenir de l’humanité sur la planète est, nous le savons aujourd’hui, compromis. La pandémie a eu au moins le mérite de démontrer combien nos existences sont fragiles et combien nos destins sont inextricablement liés. Il est nécessaire et urgent désormais, d’agir collectivement pour changer de cap et réinventer notre avenir. Dans ce tournant, l’éducation jouera un rôle crucial pour sa capacité, universellement reconnue, à provoquer le changement. Mais pour jouer son rôle, elle devra surmonter un double défi : honorer, d’une part, sa plus vieille promesse, c’est-à-dire d’être effective et d’assurer le droit à une éducation de qualité pour chaque enfant, chaque jeune, chaque adulte partout à travers le monde ; et, d’autre part, assumer entièrement son potentiel transformateur, afin d’ouvrir la voie vers un avenir collectif durable. Pour y parvenir, il convient de s’engager dans un nouveau contrat social pour l’éducation, qui permette de corriger les injustices tout en transformant l’avenir.

Ce nouveau contrat social doit être enraciné dans les droits humains et être fondé sur les principes de non-discrimination, de justice sociale, de respect de la vie, de la dignité humaine et de la diversité culturelle ; il doit aussi s’appuyer sur une éthique de la sollicitude, de la réciprocité et de la solidarité ; il doit enfin renforcer l’éducation comme projet public et un bien commun de l’humanité. Le présent rapport, préparé durant deux ans et qui a pu s’appuyer sur une consultation mondiale de près d’un million de personnes, invite les gouvernements, les partenaires et les citoyens du monde entier à élaborer un nouveau contrat social en faveur de l’éducation, pour construire un avenir pacifique, juste et durable pour toutes et tous.

Les conceptions, les principes et les propositions avancés ici ne constituent qu’un point de départ. Seul un effort collectif pourra les traduire en actes et les adapter aux situations locales. Il existe en effet de vraies lueurs d’espoir. Ce rapport essaie de les ressaisir afin que l’avenir se construise sur ces fondations. Qu’on n’y voit donc pas un manuel ou un plan directeur : c’est le début d’une conversation vitale.

 

ENGLISH

En los países latinoamericanos, la necesidad de disponer de recursos adicionales para financiar los servicios sociales, la infraestructura y la inversión educativa ponen de manifiesto la urgencia de vincular fiscalidad y educación en las discusiones sobre las políticas públicas. Para incrementar la inversión social en educación es necesario que la comunidad educativa regional considere activamente la relevancia que la actual estructura tributaria y en específico el impacto que los flujos financieros ilícitos (FFI) tienen sobre el desfinanciamiento de la inversión social, ya que significan pérdidas cuantiosas en términos de ingresos tributarios no recaudados. 

The efficient design and delivery of early childhood policies and services are critical to ensuring long-term learning opportunities and improved learning, behaviour, employment, and health outcomes amongst individuals. Research in neuroscience, developmental psychology and cognitive science has revealed that quality early childhood education, supportive communities and a positive family environment serve as important building blocks to promote healthy development amongst infants and toddlers.

The World Health Organization identified the COVID-19 pandemic in March 2020, and by February 2021, two-thirds of LMICs were reported to have reduced their public education budgets (Education Finance Watch Report, 2021). Although many challenges to achieving full access to quality early childhood services existed before the pandemic, this finding dramatically reveals how the pandemic threatens to erode hard won gains already achieved for children and families, and could continue to have exceedingly negative impacts on child development, early learning, family well-being and all types of early childhood services.

The Global Partnership Strategy (GPS) for Early Childhood was created to counter this negative trend in education and to overcome the reduction and closure of services for health, nutrition, sanitation, and child protection in all world regions. Well designed and implemented policies and services for Early Childhood Care and Education (ECCE) and Early Childhood Development (ECD) enable all countries to protect and guarantee child rights, achieve high rates of return on their investments in child and family development and widen avenues for transforming societies and lives. 

Dans le présent rapport, soumis en application des résolutions 8/4 et 44/3 du Conseil des droits de l’homme, la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation examine les risques et les avantages que présente l’introduction du numérique dans l’enseignement, et ses incidences sur le droit à l’éducation.

La Rapporteuse spéciale y préconise que les débats concernant l’introduction des technologies numériques dans l’éducation s’articulent autour du droit de chacun à un enseignement public, gratuit et de qualité ainsi que des engagements pris par les États à cet égard au titre du droit international des droits de l’homme et de l’objectif de développement durable 4.

En particulier, la mise en œuvre du droit à l’éducation doit répondre aux besoins qu’a toute personne d’accéder aux technologies, de les maîtriser et de les utiliser en ce qu’elles représentent un outil d’autonomisation permettant de participer activement à la société. L’introduction du numérique dans l’enseignement devrait être orientée vers une meilleure mise en œuvre du droit à l’éducation pour tous, lorsqu’il est avéré qu’elle apporte une importante valeur ajoutée. À cet égard, il importe de comprendre les objectifs de profit que poursuivent les groupes de pression et les entreprises du secteur numérique. Par ailleurs, il ne faudrait pas que cette évolution creuse les inégalités et profite uniquement à des pans de la société déjà privilégiés, ni qu’elle entraîne des atteintes à d’autres droits de l’homme dans le contexte de l’éducation, en particulier le droit à la vie privée.

 

ENGLISH   ESPAÑOL

En el presente informe, preparado de conformidad con las resoluciones 8/4 y 44/3 del Consejo de Derechos Humanos, la Relatora Especial sobre el derecho a la educación aborda los riesgos y las oportunidades de la digitalización de la educación y sus repercusiones en el derecho a la educación.

La Relatora Especial pide que los debates relativos a la implantación de las tecnologías digitales en la educación se enmarquen en torno al derecho de toda persona a una educación pública, gratuita y de calidad y a los compromisos de los Estados a ese respecto, en virtud del derecho internacional de los derechos humanos y del Objetivo de Desarrollo Sostenible 4.

En concreto, la aplicación del derecho a la educación debe responder a las necesidades de todas las personas de acceder, dominar y utilizar la tecnología como un instrumento para el empoderamiento a fin de ser miembros activos de la sociedad. La digitalización de la educación debería orientarse hacia una mejor aplicación del derecho a la educación para todos, en los casos en que se demuestre que aporta un valor añadido considerable. En ese sentido, es importante comprender la agenda con fines de lucro de los grupos de presión a favor de las tecnologías digitales y de las empresas de ese sector. Por otro lado, la digitalización de la educación no debería aumentar las desigualdades y beneficiar únicamente a los segmentos ya privilegiados de las sociedades, ni dar lugar a conculcaciones de otros derechos humanos en el ámbito de la educación, en concreto del derecho a la privacidad.

 

 

ENGLISH   FRANÇAIS

Key resource

UNESCO  and  partners  held  a  side  meeting during  the  Transforming  Education  Pre-Summit,  at  UNESCO  Headquarters entitled ‘Transforming  education:  the  need  to  expand  the  international  legal  framework’.  The  report presents the main issues raised and  suggested  areas requiring  further  protection  in  the  international  legal framework on the right to education. 

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