Dans ce rapport, la Rapporteuse spéciale explique que les programmes d’enseignement non formel offrent des moyens souples et centrés sur l’apprenant pour améliorer les résultats dans le domaine de l’éducation. Ces programmes sont particulièrement utiles dans le cas des filles et des groupes vulnérables, notamment des enfants handicapés, des enfants issus de minorités, ainsi que des enfants vivant en milieu rural ou dans la pauvreté, qui sont surreprésentés dans la population non scolarisée. Lorsqu’ils font l’objet des dotations voulues, qu’ils sont accessibles, acceptables et adaptables, ces programmes aident les États à donner effet au droit à l’éducation des apprenants exclus du système formel. Ils contribuent en outre à la réalisation d’objectifs généraux d’apprentissage qui favorisent l’exercice des droits culturels et linguistiques.
Enfin, la Rapporteuse invite les États à reconnaître l’intérêt de l’éducation non formelle qui constitue un moyen souple et peu onéreux d’assurer un enseignement de qualité et peut à ce titre contribuer à permettre aux États de s’acquitter de leurs obligations relatives au droit à l’éducation.