"La première partie de la thèse est consacrée à une comparaison synchronique portant sur l’histoire et les fondements du droit à l’éducation, ainsi que sur les composantes du droit à l’éducation (disponibilité, accès, permanence, acceptabilité, adaptabilité et qualité de celle-ci) et la manière dont ils ont été traduits dansla législation interne actuelle. Les catégories d’analyse alors retenues nous ont plus précisément permis de réaliser en la matière une micro-comparaison, c’est-à-dire une comparaison portant sur les acteurs du système scolaire, leurs fonctions, leurs compétences, leurs obligations et garanties.
La deuxième partie de la thèse est consacrée à une analyse de la nature et de la portée du droit à l´éducation dans les deux pays, ainsi qu’à sa consécration par la voie constitutionnelle, légale, jurisprudentielle, et grâce aux normes supranationales.
La troisième partie de la thèse est consacrée à une comparaison de la transformation, au regard des évolutions qui se produisent sur la scène globale, des institutions et des politiques publiques relatives dans chaque pays à l’éducation. Ceci a permis de comprendre le rôle des organismes internationaux dans la création de nouveaux référentiels universels, et la manière dont ces derniers ont été incorporés dans les législations internes. En dernier lieu, il a été procédé à une analyse de l’évaluation des systèmes scolaires faite à partir des indicateurs néolibéraux, qui a permis de comparer l’organisation et la gestion des systèmes scolaires des deux pays.
Les conclusions résultant de l'observation des deux systèmes juridiques ont abouti à mettre en exergue les principes et fondements communs qui existent dans le monde occidental et qui ont facilité l’harmonisation souple du droit public international relatif à l’éducation."