Nous sommes une organisation internationale non gouvernementale de droits de l'Homme qui se consacre entièrement à la promotion et à la défense du droit à l'éducation.

Le monde que nous voulons voir

Notre vision est celle d'un monde dans lequel tous les individus peuvent pleinement jouir du droit à l'éducation dans toutes ses dimensions, de la naissance à l'âge adulte et tout au long de la vie, quels que soient leur statut et leur situation, et dans lequel tous les droits de l'Homme sont respectés, protégés et réalisés dans et par l'éducation.

Ce que nous faisons

Notre mission est de promouvoir et défendre l'éducation en tant que droit de l'Homme dans le monde entier en: 

  • protégeant et renforçant le cadre juridique, politique et institutionnel international qui garantit le droit à l'éducation et guide sa mise en œuvre au niveau national

  • renforçant la capacité des acteurs de la société civile à comprendre et à utiliser efficacement les textes juridiques et les mécanismes relatifs aux droits de l'Homme pour faire progresser la réalisation du droit à l'éducation à tous les niveaux par le biais du de la surveillance, de l'établissement de rapports, du plaidoyer et de l’action en justice.

Notre histoire

L'initiative pour le droit à l'éducation a été créée en 2000 par la première rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit à l'éducation, Katarina Tomasevski. Conçu à l'origine comme un répertoire en ligne d'informations sur le droit à l'éducation, le droit international, les constitutions nationales et les rapports  de Katarina Tomasevski, ce site web s’est développé en termes de contenu et d’influence. En 2008, ActionAid, Amnesty International et la Campagne mondiale pour l'éducation ont décidé de rendre hommage à Tomasevski en poursuivant son travail dans le cadre d'une initiative collaborative qui allait créer des ponts entre leurs domaines respectifs du développement, des droits de l'Homme et de l'éducation. En 2012, Save the Children et Human Rights Watch ont rejoint ces organisations pour renforcer l'orientation stratégique de RTE. En mai 2017, RTE est devenue une association indépendante, enregistrée en Angleterre et au Pays de Galles (numéro 1173115). En 2021, l'organisation a également été enregistrée en France (numéro d'enregistrement W751261694).

Nous sommes les gardiens du droit à l'éducation. Depuis plus de vingt ans, nous nous efforçons de promouvoir l'éducation en tant que droit de l'homme et de veiller à ce qu'elle soit reconnue et pleinement comprise comme telle par l'ensemble des législateurs et des décideurs nationaux et internationaux, et à ce qu'elle soit dûment prise en compte dans les processus décisionnels afin que tous les efforts - politiques, juridiques et financiers - soient déployés pour réaliser progressivement le droit à l'éducation pour tous les individus. Une grande partie de notre travail consiste à soutenir d'autres personnes, dans l'ombre et au service d'une vision à long terme et collaborative.

Pour la période 2023-26, les changements spécifiques que nous souhaitons voir se produire sont les suivants :

  • Les États adoptent, mettent en œuvre et appliquent des lois et des politiques appropriées pour réaliser le droit à l'éducation dans toutes ses dimensions, qui :
    • Respectent les normes internationales en matière de droits de l'Homme, y compris dans les domaines nouveaux ou émergents
    • Sont budgétées et financées de manière adéquate
    • Protègent le système d'éducation publique et donnent la priorité au droit à l'éducation des enfants des communautés marginalisées.
  • Les États sont responsables de leurs actions ou omissions sur et hors de leur territoire.
  • Les acteurs de la société civile - y compris les organisations de la société civile, les parents, les enseignants, les étudiants et les universitaires - participent à l'élaboration des lois et des politiques en matière d'éducation aux niveaux national et international dans une perspective de droits de l'Homme, et disposent des outils nécessaires pour surveiller la réalisation du droit à l'éducation et demander des comptes aux États.

Pour réaliser ces changements, nous avons soigneusement défini nos sphères d'influence tout en nous situant dans un panorama plus large afin de sélectionner cinq domaines d'action. Les trois premiers reflètent des domaines d'impact historique dans lesquels nous cherchons à consolider notre héritage, tandis que les deux suivants sont de nouveaux domaines dans lesquels nous cherchons à nous développer.

La surveillance du droit à l'éducation restera au cœur de notre travail. Nous continuerons à développer des guides de suivi thématiques et à fournir la formation et le soutien technique nécessaires à leur utilisation.

Les droits de l'Homme sont au cœur de notre travail.  Les droits de l'Homme sont essentiels pour vivre dans la dignité. Leur reconnaissance et leur protection sont fondamentales pour une société pacifique et inclusive. Le droit relatif aux droits de l'Homme est un pilier fondamental à partir duquel nous cherchons à relever les défis mondiaux, et un outil puissant pour parvenir à un changement durable.

Engagés, constants et fiables. Nous nous consacrons au droit à l'éducation, avec passion et détermination. Nous sommes sérieux et engagés à soutenir les autres.

Flexible et adaptable. Nous sommes une petite organisation agile, dotée d'un réseau mondial de connexions qui nous permet de nous adapter à différents défis et de catalyser l'action sur des questions urgentes et émergentes.

Donner des moyens d'action, et non faire de la charité. Les changements à long terme se produisent lorsque les personnes peuvent accéder à leurs droits, les défendre et  les protéger. Nous ne croyons pas à la charité, mais au renforcement des capacités et au partage des connaissances et des ressources, en travaillant en partenariat avec celles et ceux qui ont des domaines d'expertise et de connaissances différents.

La collaboration, pas la concurrence. Dans un monde où les ressources sont rares et les violations des droits multiples, la concurrence entre les organisations de la société civile (OSC) affaiblit notre potentiel collectif de changement et, en fin de compte, compromet la réalisation des droits. Notre approche repose sur un engagement à travailler en partenariat et sur la conviction que les efforts collectifs en faveur du droit à l'éducation sont renforcés lorsque des organisations et des acteurs d'horizons divers se réunissent dans un esprit de collaboration, et non de concurrence. Nous croyons au partage des connaissances, au travail en commun pour atteindre un potentiel maximal et à la combinaison des connaissances et des ressources pour améliorer la protection et la promotion des droits.

Embrasser et rechercher la diversité. Nous pensons que la pluralité des points de vue, des voix et des perspectives enrichit notre travail et notre compréhension. Nous embrassons et recherchons la diversité des personnes qui travaillent avec nous, y compris leurs langues et leur vision du monde, dans l'engagement avec notre environnement et dans les méthodes que nous utilisons pour parvenir au changement.

Redevabilité, transparence et quête d’apprentissage. Nous sommes ouverts et transparents sur notre travail, nos succès et nos domaines d'amélioration. Nous sommes engagés à écouter, à apprendre et à répondre aux retours que nous recevons sur la manière de grandir et de s'adapter en tant qu'organisation. 

Depuis plus de 20 ans, nous avons démontré notre engagement et notre constance dans la promotion et la défense du droit à l'éducation. La plupart de nos actions sont menées en soutien à d'autres, dans l'ombre et au service d'une vision collaborative et à long terme. Ci-dessous quelques-uns de nos impacts et de notre valeur ajoutée :

  • Promouvoir l'éducation en tant que droit et introduire une approche fondée sur les droits de l'Homme dans le secteur de l'éducation et du développement. Nous sommes un point de référence international incontournable sur le droit à l'éducation, et nos informations et outils en libre accès, tels que notre guide de suivi et notre liste d'indicateurs du droit à l'éducation, ont façonné le suivi de l'éducation du point de vue des droits de l'Homme dans de multiples secteurs. En outre, nous continuons à fournir un centre de ressources sur le droit à l'éducation grâce à notre site web multilingue très visité. 

  • Renforcer les normes juridiques et politiques sur le droit à l'éducation. Nous avons interprété de façon progressive comment le droit à l'éducation s’applique dans la réalité et avons poussé au renforcement des normes internationales lorsque cela s'avérait nécessaire. Notre réalisation la plus notable à ce jour est notre rôle dans l'élaboration des Principes d'Abidjan sur les obligations des États en matière de droits de l'Homme de fournir un enseignement public et de réglementer la participation du secteur privé dans l'éducation, qui ont été largement reconnus et utilisés depuis leur adoption en 2019.

  • Mener une réflexion critique sur le droit à l'éducation afin de susciter des changements juridiques, politiques et sociaux. Forts d'une connaissance approfondie et d'une expertise technique du droit à l'éducation, nous fournissons depuis longtemps une analyse juridique et politique de ses différentes dimensions. En particulier, nous nous sommes concentrés sur des domaines émergents ou négligés tels que la privatisation et la commercialisation de l'éducation et l'éducation et la protection de la petite enfance, en formulant des recommandations et en plaidant pour la protection et la mise en œuvre du droit à l'éducation. Notre expertise, nos connaissances approfondies et notre plaidoyer pertinent nous ont amené à collaborer, à co-éditer et à contribuer au travail d'acteurs clés dans le domaine de l'éducation, tels que le Programme de l'UNESCO sur le droit à l'éducation, l'Institut International de Planification de l’Education de l'UNESCO, le Rapport GEM de l'UNESCO, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'éducation et la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples.

  • Soutenir les efforts des partenaires nationaux pour faire progresser la réalisation du droit à l'éducation sur le terrain.  Notre objectif n'est pas de mener nos propres interventions au niveau national, mais de réunir des domaines d'expertise complémentaires. Ceux qui sont ancrés dans les contextes nationaux possèdent les connaissances approfondies nécessaires pour intervenir, tandis que nous pouvons offrir une vaste expérience en matière d'engagement avec des mécanismes internationaux pour transcender l'activisme au niveau national et lui donner une dimension internationale. Voir, par exemple, notre travail avec des partenaires au Kenya, en Ukraine, en France, au Royaume-Uni et au Chili.

  • Réunir et catalyser les différents acteurs engagés en faveur du droit à l'éducation. Nous avons excellé à rassembler ces acteurs, du niveau local au niveau mondial, à créer des ponts entre les secteurs et à renforcer les capacités, tout en catalysant les collaborations et les actions. Il s'agit là d'une caractéristique essentielle de notre organisation : notre engagement en faveur du partenariat, de l'ouverture de notre vaste et riche réseau de contacts à la collaboration et à la stimulation d'actions conjointes, en particulier pour faire avancer des agendas politiques et juridiques progressistes spécifiques.

Delphine Dorsi – Directrice

Delphine est un experte en droit de l'Homme avec plus de 15 ans d'expérience dans le domaine du droit à l'éducation, y compris à l'UNESCO et dans plusieurs NGOs en Europe et en Afrique. Elle a rejoint Right to Education Initiative en 2012 en qualité de juriste et de charge de communication. Depuis 2014, elle dirige l'orgnaisation. Elle a écrit, co-écrit et supervisé l'édition de diverses publications sur le droit à l'éducation. Elle est titulaire d’une maîtrise en droits de l'Homme de l'Université de Strasbourg.

Natalia Dzvelaia - Responsable de l'administration et des finances

Natalia a rejoint RTE en September 2018 en tant que responsable de l'administration et des finances . Auparavant, elle a travaillé pour le Conseil européen des relations étrangères en tant que coordinatrice financière. Natalia a également travaillé pour la Society of Genealogists en tant qu'administratrice financière. Natalia is partiellement qualifié ACCA et a un Master en enseignement de l'Université d'Etat de Tbilisi ainsi qu'un diplôme de troisième cycle d'études en gestion de City of London College.

Eleanor Rosenbach – Responsable de la communication

Eleanor a une dizaine d’années d’expérience en communication, principalement dans le contexte de campagnes pour la défense des Droits de l’Homme et pour la transformation sociale. Elle a rejoint RTE en février 2021, après avoir travaillé avec diverses ONG et organisations nationales et internationales, y compris l’Organisation internationale pour les migrations, Médecins sans frontières et le Centre pour la Justice et le Droit International (Centre for Justice and International Law). Elle est titulaire d’un Bachelor’s Degree en littérature anglaise et études hispaniques de l’Université de Birmingham. Elle prépare actuellement un Master’s Degree en migration internationale et politiques publiques à la London School of Economics (LSE). Eleanor s’intéresse particulièrement à l’intersection de l’éducation et de la migration.

Rajakumari Michaelsamy – Gestionnaire de programme (Éducation et protection de la petite enfance)

Rajakumari est une professionnelle des Droits de l’Homme avec plus de 15 ans d’expérience dans divers champs d’activité au sein de ce domaine, notamment l’éducation et la formation sur les Droits de l’Homme , mais aussi la recherche, la programmation, le plaidoyer et le suivi concernant les Droits de l’Homme. Fervente défenseuse du droit à l’éducation, elle a travaillé en étroite collaboration avec des enfants et des éducateurs en Inde depuis le niveau préscolaire jusqu’au secondaire. Elle a rejoint RTE en février 2021 ayant précédemment travaillé avec diverses ONG et organisations nationales et internationales, dont le Mouvement International des Étudiants Catholique-MIEC Pax Romana (Asie et Pacifique), People’s Watch-Tamil Nadu, le Indian Social Institute, Child Rights and You (CRY), et Amnesty International Inde. Elle est titulaire d’un Master’s Degree en Droits de l’Homme de l’Université de l’Essex, ainsi que d’un diplôme de troisième cycle en droit international relatif aux Droits de l’Homme  de l’École nationale de droit de l’Université de l’Inde.


 

 

 
 

Le bureau exécutif est l'organe directeur de RTE. Ses membres sont:

Elin Martínez (Président) Chercheuse à Human Rights Watch

Elin Martínez est chercheuse senior auprès de la Division des droits de l’enfant de Human Rights Watch, où elle travaille sur le droit à l’éducation. Elle y fait de la recherche, du plaidoyer au niveau national and international, et conseille le personnel de Human Rights Watch sur des questions juridiques et politiques, concernant notamment le droit à une éducation primaire et secondaire inclusive, la violence sexuelle en milieu scolaire, et la discrimination et l’exclusion auxquelles font face les filles, les enfants handicapés, les enfants réfugiés et les minorités. Précédemment, Elin avait travaillé pour le secrétariat du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), ainsi que pour Save the Children UK, où elle a dirigé les efforts mondiaux de plaidoyer de l’organisation sur le droit à l’éducation dans les situations d’urgence humanitaire. Avant de se concentrer sur le plaidoyer mondial pour l’éducation, elle a travaillé au niveau communautaire avec des défenseurs des Droits de l’Homme et des organisations de défense des Droits de l’Homme dans la région Asie-Pacifique afin d’améliorer la redevabilité pour les violations des Droits de l’Hommepar l’intermédiaire des Nations Unies et des organes nationaux des Droits de l’Homme. Elle est titulaire d’un Bachelor of Laws (LLB) en droit international, européen et comparé de l’Université de Sheffield, et d’un Master of Laws (LLM) en justice pénale internationale et conflits armés de l’Université de Nottingham. Elin est membre du bureau exécutif de RTE depuis 2017. Elle est membre du Groupe de travail mondial pour mettre fin à la violence sexiste en milieu scolaire.

 

David Archer,  Directeur de programme sur la participation civique/citoyenne, la justice fiscale et les services publics chez ActionAid 

David est responsable de la participation civique et des services publics chez ActionAid. L’organisation utilise des approches de développement basées sur les Droits de l’Hommedans 45 pays. David coordonne les travaux de la fédération ActionAid tout entière sur les questions de participation civique, de justice fiscale et de services publics sexospécifiques. Dans les années 1980, David était impliqué dans des programmes d’alphabétisation à travers l’Amérique latine, inspiré par l’éducateur brésilien Paulo Freire. (Il a écrit Literacy and Power : the Latin American Battleground (« L’alphabétisation et le pouvoir : le champ de bataille latino-américain ») publié chez Earthscan en 1990. Dans les années 1990, il a développé l’approche ‘Reflect’ pour l’apprentissage par les adultes, et co-écrit le ‘Reflect’ Mother Manual (le « Manuel ‘Reflect’ de référence ») en 1996. (Voir www.reflectionaction.org.) Cette approche a remporté cinq prix internationaux d’alphabétisation des Nations Unies au cours de la dernière décennie. Depuis 1998, David s’est concentré sur les approches d’éducation basées sur les droits, ainsi que sur la création de coalitions de la société civile pour l’éducation en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Il est co-fondateur et membre de longue date du conseil d’administration de la Campagne Mondiale pour l’Éducation (CME), et a été représentant élu de la société civile au conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) pendant de nombreuses années ; il préside aujourd’hui son « Comité stratégie et impact ». David a travaillé avec la fondatrice du projet RTE, Katarina Tomaševski – la première Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le droit à l’éducation. Il a ensuite accepté d’accueillir le projet RTE, en collaboration avec Amnesty International et la CME, après la disparition de Katarina. En tant que Président du bureau exécutif de RTE, David a accompagné et soutenu les procédures suivies par l’organisation pour devenir une ONG totalement indépendante.

 

Dina Hashem, Directrice associée pour les partenariats mondiaux chez Habitat pour l’Humanité International

Dina Hashem travaille en tant que Directrice associée pour les partenariats mondiaux chez Habitat pour l’Humanité International ; elle est chargée d’y mobiliser des financements complexes, principalement par le biais de fondations et de partenariats institutionnels pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, et d’atteindre des objectifs de revenu, d’impact et d’échelle fixés au niveau international.

Mme Hashem est titulaire d’un Master’s Degree en violence, conflit et développement de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres. Elle prépare également un diplôme d’arabe communicatif à SOAS pour approfondir et développer ses compétences en arabe. La carrière professionnelle de Mme Hashem dans le secteur international de l’humanitaire et du développement s’étend sur plus de 17 ans. Durant ces années elle a développé avec succès des partenariats stratégiques pour renforcer les capacités financières de Finn Church Aid, Overseas Development Institute et Plan International et a obtenu des subventions par le biais d’institutions ou de consortiums, pour le bénéfice non seulement d’initiatives de lobbying ciblant les décideurs humanitaires, mais aussi d’initiatives basées sur les droits, notamment le droit à une éducation de qualité, le droit à la paix et le droit de maintenir ses moyens de subsistance. Dina a été déployée en Jordanie pendant deux ans pour fournir une orientation et un soutien actif à la mobilisation humanitaire d’urgence dans la région, afin de garantir le potentiel de programmes plus vastes, plus robustes et plus finançables pour la région, en particulier concernant la réponse aux réfugiés syriens, et les programmes de développement en Palestine – allant de l’éducation dans les situations d’urgence aux initiatives de consolidation de la paix. Son expertise réside dans la conception, le développement et l’intégration d’outils et de processus pour diversifier les partenariats avec les donateurs institutionnels afin de renforcer une programmation évolutive et de qualité en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. 

 

Ayan Hassan (Trésorière), Gestionnaire financière de programmes chez War Child UK 

Ayan travaille en tant que Gestionnaire financière de programmes chez War Child UK. Elle y soutient l'équipe financier international dans tous les domaines de la gestion financière. Avant de rejoindre War Child, Ayan a travaillé avec le Conseil européen pour les relations internationales (European Council on Foreign Relations, ou ECFR), MuslimAid et ActionAid à différents titres, leur fournissant un leadership financier stratégique, des conseils, et un soutien technique, et veillant pour eux à l’application des normes, systèmes et processus internationaux concernant la gestion financière, ainsi qu’aux conditionnalités des donateurs. Elle a également travaillé avec le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Somalie pendant plusieurs années. Ayan est diplômée en comptabilité (Association of Chartered Certified Accountant) et elle est titulaire d’un Bachelor’s Degree en comptabilité et finance de l’Université d’East London. 

 

Bharti Patel, Défenseuse des droits de l’enfant et de justice sociale

Militante accomplie et engagée pour la cause des Droits de l’Homme et de la justice sociale, Bharti concentre son plaidoyer sur le droit de l’enfant à une éducation de qualité et exempte d’abus ou d’exploitation sous toutes ses formes, ainsi que sur la nécessité d’adopter des politiques et des pratiques sociales, économiques et environnementales qui soient justes et équitables. Elle a travaillé au Royaume-Uni et en Inde à la tête d’organisations de renom qui mènent des initiatives de recherche et de plaidoyer pour conduire à d’importantes réformes législatives et politiques sur la protection de l’enfance, la prévention de la traite des enfants, et la prévention de la maltraitance et exploitation transnationales des enfants, y compris le travail des enfants. Au Royaume-Uni, Bharti a joué un rôle déterminant dans les efforts de lobbying qui ont abouti à l’adoption de la toute première loi sur le salaire minimum dans le pays. En Inde, elle a mené plusieurs programmes de développement durable pour renforcer la sécurité alimentaire, celle de l’approvisionnement en eau, et pour préserver les moyens de subsistance des communautés vulnérables. Bharti siège au conseil consultatif de Freedom United, une ONG internationale basée aux Etats-Unis qui lutte pour mettre fin à l’esclavage moderne.

 

Nikki Skipper, Directrice du financement au Queen’s Commonwealth Trust

Nikki a plus de 20 ans d’expérience en stratégie de financement (mobilisation de fonds) au sein d’organisations internationales œuvrant en faveur du développement et de l’environnement. Elle a occupé des postes à responsabilités chez Right to Play (RTP) UK, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF), Sightsavers et WaterAid, où elle a développé des partenariats transformateurs aussi bien avec des particuliers qu’avec des entreprises et des fondations à caractère philanthropique. RTP est une ONG qui œuvre dans le domaine de l’éducation ; elle est reconnue mondialement pour le succès de son approche d’émancipation des enfants et des jeunes par le jeu et le sport. Ayant été Directrice nationale de cette organisation, Nikki a travaillé en étroite collaboration avec les membres de son conseil d’administration sur le respect des normes en matière de réglementation, de politique et de gouvernance. Elle a également été responsable des stratégies de communication et de financement de l’organisation. Elle est maintenant responsable du financement au Queen’s Commonwealth Trust, pour soutenir les jeunes engagés dans l’action sociale au sein de leurs communautés, notamment dans les domaines de l’éducation et des Droits de l’Homme. Nikki a fait partie d’un conseil d’établissement dans une école publique de Londres pendant cinq ans. Elle est aussi mentor au Chartered Institute of Fundraising de Londres, car elle croit passionnément qu’il faut aider les jeunes à réaliser leur potentiel de créer un monde meilleur. Elle est titulaire d’un Bachelor’s Degree en allemand, politique et philosophie, et d’un autre en sciences environnementales (tous deux avec mention). 

 

Anjela Taneja, Chargée de la campagne sur l’inégalité / Chargée des services publics chez Oxfam Inde

Anjela Taneja est une experte en éducation avec 20 ans d’expérience spécialisée en gouvernance de l’éducation. Elle est actuellement en charge de la campagne sur l’inégalité ainsi que du travail sur les services publics d’Oxfam Inde. Elle a été Responsable des politiques de la Campagne mondiale pour l’éducation (CME). Auparavant, Anjela avait travaillé pour ActionAid et Oxfam, et était chargée des programmes éducation pour les pays du sud chez Oxfam International. Elle est également une des membres fondateurs du Forum pour le droit à l’éducation (Right to Education Forum), le plus grand réseau d’éducation en Inde. Elle possède une vaste expérience de plaidoyer, programmation, suivi et évaluation de programmes liés à l’éducation aux niveaux mondial, régional, national et local. Anjela a co-écrit de nombreuses publications, dont deux rapports pour la CME : Le moment de bien faire : Les leçons de l’EPT et des OMD pour l’éducation 2016–2030 et Profits privés, pertes publiques : Pourquoi la pression en faveur des écoles privées à bas coût menace l’éducation de qualité, et un document de travail pour Oxfam Inde intitulé « Fédéralisme et fidélité : examen comparatif des dispositions des règles des États et des règles modèles en vertu de la Loi 2009 relative au droit des enfants à une éducation gratuite et obligatoire de l’Inde » (disponible en anglais seulement). Anjela a représenté la CME dans plusieurs espaces de plaidoyer, notamment au sein du comité directeur de l’Équipe spéciale internationale sur les enseignants pour Éducation 2030 de l’UNESCO, et au sein du groupe de travail sur le plaidoyer du Réseau Inter-agences pour l’Education en Situations d’Urgence (Inter-agency Network for Education in Emergencies ou INEE). Elle a travaillé avec un large éventail d’acteurs non étatiques œuvrant dans le domaine de l’éducation, ainsi qu’avec de nombreuses structures inter-agences et organismes des Nations Unies actifs dans le secteur de l’éducation. Anjela a activement participé aux négociations menant à l’élaboration des Objectifs de développement durable (ODD) ; elle a fait partie du comité de sélection pour le sommet des ODD et a été sélectionnée pour participer aux réunions du groupe interinstitutions et d’experts des Nations Unies sur les indicateurs relatifs aux ODD (le GIAE-ODD) en tant que représentante de la communauté des organisations de la société civile travaillant sur l’éducation. Anjela a également rédigé un briefing guidant la participation de la société civile impliquée dans l’éducation aux Examens Nationaux Volontaires pour les ODD.

 

Carole Coupez, Déléguée Générale adjointe chez Solidarité LaïqueCarole Coupez, représentante du réseau - Solidarité Laïque

Professeur d'histoire-géographie dans l'enseignement secondaire, Carole Coupez est déléguée nationale à l'éducation à la citoyenneté mondiale depuis 2003, et depuis 2018, directrice adjointe de Solidarité Laïque, un collectif d'organisations de la société civile engagé dans des actions de solidarité par l'éducation, pour lutter contre les exclusions, et soutenir la société civile à travers le monde (notamment les syndicats, les associations d'éducation populaire, les acteurs du secteur public/de l'économie sociale et solidaire, etc.
 
Elle représente l'organisation dans plusieurs espaces nationaux et européens pour les questions d'éducation à la citoyenneté mondiale et de droit à l'éducation. Elle a présidé la Plateforme française pour l'éducation à la citoyenneté mondiale pendant plusieurs années. Carole est également responsable du plaidoyer pour une éducation de qualité pour tous et représente depuis 2004 le réseau français de la Campagne mondiale pour l'éducation, où elle a collaboré à divers travaux sur le financement de l'éducation (Education Watch) et la qualité des enseignants.  Elle a également développé le portage collectif de cette question au niveau national jusqu'à la constitution d'une coalition nationale de plaidoyer pour l'éducation en 2015, la coalition éducation. Elle est impliquée dans le Réseau francophone sur la privatisation et la commercialisation de l'éducation.
 
 
 
Salima Namusobya - Directrice régionale principale pour l'Afrique au Centre pour les droits reproductifs
 
Salima Namusobya est avocate et défenseur des droits de l'homme. Elle s'est spécialisée dans le droit des droits de l'homme, les droits socio-économiques et les migrations forcées. Elle est actuellement directrice régionale principale pour l'Afrique au Center for Reproductive Rights (CRR). Elle est également membre expert du groupe de travail sur les droits économiques, sociaux et culturels de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP). Avant de rejoindre le CRR, elle était la directrice exécutive fondatrice de l'Initiative pour les droits sociaux et économiques (ISER). Auparavant, elle a exercé diverses fonctions au sein du Refugee Law Project, à la faculté de droit de l'université de Makerere, et a également été coordinatrice pour l'Afrique de l'Est d'un projet sur le droit international dans les tribunaux nationaux. Elle possède une vaste expérience de la recherche, de l'assistance technique, de la rédaction de textes législatifs et de politiques, du contentieux stratégique et de la défense des droits pour faire progresser les droits sociaux et économiques en Afrique. Elle siège dans plusieurs conseils d'administration d'ONG locales et internationales, et elle est un mentor certifié qui a encadré plusieurs personnes souhaitant faire carrière dans le domaine des droits de l'homme. Elle est membre de l'Uganda Law Society et de l'East Africa Law Society.
 
 
 
Ignacio Saiz, défenseur international des droits économiques et sociaux
 
Ignacio Saiz est conseiller principal et consultant auprès de grandes organisations internationales de défense des droits de l'homme, notamment l'agence des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH) et Amnesty International, ainsi qu'auprès de diverses fondations philanthropiques soutenant le domaine de la justice sociale. Son travail se concentre sur la prise en compte des droits de l'homme dans les politiques économiques et sociales, ainsi que sur la promotion d'un leadership stratégique et d'une bonne gouvernance organisationnelle au sein des ONG de défense des droits de l'homme. Ignacio a été pendant douze ans directeur exécutif du Center for Economic and Social Rights (CESR), travaillant avec des partenaires du monde entier pour faire progresser une économie fondée sur les droits. Sous sa direction, le CESR a collaboré avec RTE sur des outils et des méthodologies de suivi du droit à l'éducation et d'autres droits économiques et sociaux, et Ignacio a fait partie pendant de nombreuses années du réseau de conseillers de RTE.  Avant de rejoindre le CESR, Ignacio était directeur de la politique d'Amnesty International, où il a développé le premier programme de travail de l'organisation sur les droits économiques, sociaux et culturels. Auparavant, il a supervisé les stratégies de recherche et de campagne d'Amnesty au Mexique et en Amérique centrale en tant que directeur adjoint pour les Amériques. Ignacio est titulaire d'une maîtrise en droit international des droits de l'homme obtenue avec distinction à l'université d'Essex.

RTE bénéficie du niveau élevé de connaissances d’un réseau de conseillers. Siégeant à titre personnel, ces conseillers donnent leur expertise et avis dans des domaines spécifiques du travail de RTE.

Les conseillers de RTE sont :

  • Klaus D. Beiter, professeur associé de droit, North-West University (Potchefstroom) ; chercheur associé, Max Planck Institute for Innovation and Competition, Munich ; ambassadeur, Observatory Magna Charta Universitatum, Bologna
  • Iain Byrne, chercheur/conseiller juridique, équipe de justice économique et sociale et conseiller spécial en matière de litiges stratégiques, secrétariat international d'Amnesty International ; membre du Centre des droits de l'homme de l'université d'Essex.
  • Geoff Gilbert, professeur de droit international des droits de l'homme et de droit humanitaire, université d'Essex
  • Haldis Holst, secrétaire général adjoint de l'Internationale de l'éducation
  • Peter Hyll-Larsen, consultant en droit de l'éducation dans les situations d'urgence
  • Yoshie Kaga, spécialiste de programme à l'UNESCO Dakar, spécialisée dans l'éducation et la protection de la petite enfance
  • Steven Klees, professeur de politique éducative internationale à l'université du Maryland
  • Jayna Kothari, directrice exécutive du Centre for Law & Policy Research en Inde
  • Keith Lewin, professeur d'éducation internationale et de développement à l'université du Sussex
  • Mercedes Mayol Lassalle, présidente mondiale de l'OMEP (Organisation mondiale pour l'éducation préscolaire)
  • Simon McGrath, professeur à l'université de Glasgow ; chaire UNESCO d'économie politique de l'éducation
  • Angela Melchiorre, consultante indépendante en droits de l'homme
  • Mary Mendenhall, professeur de programmes d'éducation internationale et comparée, Université de Columbia
  • Rolla Moumne, spécialiste de programme, Programme du droit à l'éducation, UNESCO
  • Aoife Nolan, professeur de droit international des droits de l'homme à l'université de Nottingham et codirectrice du Human Rights Law Centre ; experte indépendante auprès du Comité européen des droits sociaux du Conseil de l'Europe.
  • Rene Raya, analyste politique principal à l'Association Asie-Pacifique Sud pour l'éducation de base et l'éducation des adultes
  • Reefat Sabbah, directeur du Centre de créativité des enseignants de Palestine ; président de la Coalition arabe pour l'éducation et président de la Campagne mondiale pour l'éducation
  • Ann Skelton, professeur de droit à l'université de Pretoria ; titulaire de la chaire UNESCO sur le droit de l'éducation en Afrique ; directrice du Centre pour le droit de l'enfant en Afrique du Sud ; membre du Comité des droits de l'enfant des Nations unies.
  • Sheldon Shaeffer, ancien chef de l'éducation à l'UNICEF ; ancien directeur de l'UNESCO pour l'Asie et le Pacifique
  • Toni Verger, professeur à l'université autonome de Barcelone

    De 2008 à 2017, la Right to Education Initiative (Initiative pour le droit à l’éducation) était hébergé par ActionAid et soutenue par Amnesty International ; ainsi que par la Campagne Mondiale pour l’éducation depuis 2008, et Save the Children et Human Rights Watch depuis 2012. Ces cinq organisations ont formé l'organe directeur de RTE. En mai 2017, RTE est devenue une organisation caritative enregistrée en vertu du droit britannique et ces cinq organisations restent des partenaires clés. Les administrateurs actuels de RTE sont issus de chacune de ces organisations et RTE continue à collaborer avec elles sur des projets spécifiques.

    RTE travaille également avec un certain nombre de partenaires internationaux et nationaux, notamment :

    • Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF)
    • Child Rights International Network (CRIN)
    • Coalition Education
    • The International Network for Economic, Social and Cultural Rights (ESCR-Net)
    • Fédération internationale des CEMEA (FICEMEA)
    • Campagne mondiale pour l'éducation (GCE)
    • Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR)
    • HakiElimu
    • Réseau Inter-agences pour l'Éducation en Situations d'Urgence (INEE)
    • Initiative for Social and Economic Rights in Uganda (ISER-Uganda)
    • Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)
    • Oxford Committee for Famine Relief  Oxfam
    • RESULTS
    • Solidarité Laïque
    • UNESCO

    La Right to Education Initiative (initiative pour le droit à l’éducation) a pu remplir sa mission grâce au soutien financier et en nature reçu de: 

    • ActionAid International

    • Open Society Foundations

    • Paris Peace Forum

    • un donateur privé

    • RESULTS

    • the Rockefeller Foundation

    • UNESCO

    De 2008 à 2017, RTE a reçu un soutien en nature des principales organisations partenaires qui ont contribué à coordonner le travail de RTE: ActionAid, Amnesty International, la Campagne mondiale pour l'éducation, Save the Children et Human Rights Watch.

    Parmi les autres donateurs historiques et partenaires financiers, nous pouvons citer le Marple Charitable Trust, la Jacob and Hilda Blaustein Foundation, la Banyan Tree Foundation, la Rockefeller Foundation, Amnesty International, l'UNESCO, PUSH et un fonds anonyme conseillé par les donateurs.

    RTE remercie tous les donateurs actuels et précédents qui ont soutenu notre travail et nous ont permis de remplir notre mission.

    Nous avons constamment besoin de davantage de soutien pour mettre en oeuvre notre vision et notre mission. Veuillez nous contacter si vous souhaitez soutenir notre travail.

    Address:  

    Right to Education Initiative 

    c/o ActionAid International

    33-39 Bowling Green Lane

    London, EC1R 0BJ

    United Kingdom

    Email: formulaire de contact