Le CSFEF, la Coalition Education, la FICEMEA, la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, Right to Education Project et Solidarité Laïque, réunis en réseau, ont décidé de se mobiliser contre la marchandisation de l’éducation. Cette mobilisation fait suite à une croissance sans précédent des acteurs privés dans l’éducation au niveau international, notamment dans les pays à faibles revenus. L’investissement à grande échelle d’entreprises multinationales, entre autres, dans le marché très lucratif de l’éducation est sur le point de transformer totalement des systèmes éducatifs déjà fragiles. L’impact de ces phénomènes en termes de qualité des contenus éducatifs, de ségrégation territoriale et d’inégalités sociales, et plus généralement de réalisation des droits de l’Homme, en fait un défi majeur pour les acteurs et les défenseurs du droit à l’éducation de Tous tout au long de la vie. Cette tendance a été dénoncée par plusieurs rapports, résolutions, et recommandations de l’ONU ou récemment, de la Commission Africaine des droits de l’Homme.
Ce réseau d’organisations francophones de la société civile s’est retrouvé pour la première fois fin 2015, et a organisé une conférence à l’OIF en Mars 2016, qui a permis la rédaction d’un Appel francophone de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation. Fort de 300 signataires de la société civile francophone dans une quarantaine de pays, le réseau francophone a poursuivi sur cette base son plaidoyer. Dans ce contexte, la Déclaration d’Antananarivo, signée au terme du Sommet de la Francophonie 2016 qui s’est tenu à Madagascar en novembre 2016 constitue un engagement politique majeur. Les 57 Etats membres de l’OIF, signataires de la Déclaration s’inquiètent notamment au paragraphe 39 du « développement des établissements scolaires et éducatifs à but commercial ».
Après une période de mobilisation autour de la diffusion de l’Appel, une nouvelle période s’ouvre pour le réseau pour le suivi des recommandations politiques obtenues et le développement d’un axe recherche.
Le(la) stagiaire appuiera la structuration de cette mobilisation et son action :
1/ en facilitant le travail du réseau : notamment en organisant les comités de pilotage, des notes préparatoires, recensement des sources d’information existantes et pertinentes, veille et information; planifiant les réunions avec les partenaires et institutions.
2/ en animant la dynamique du réseau : et la mailing liste du groupe des signataires notamment en faisant remonter et en valorisant/ capitalisant leurs actions de plaidoyer ou de visibilité, développant des outils de soutien au plaidoyer, en relançant la signature de l’Appel et en développant la visibilité du réseau (communiqués de presse, relais sur les réseaux sociaux, articles, développement du fichier presse, rédaction d’une lettre d’information …). Ponctuellement, en fonction de l’activité : participer/organiser les opérations de communication et de sensibilisation : évènements, campagnes, mailings.
3/ en accompagnant le développement d’un axe de recherches francophones sur le sujet de la marchandisation/ privatisation lucrative dans les pays francophones : par une veille et une valorisation des recherches existantes, en accompagnant le soutien de recherches par le réseau : appui à la rédaction de TDR de recherches, recherches de soutiens financiers pour ces recherches…
Stage basé à Paris.
Fonctions : coordination, communication/ campaigning, étude, recherche
Formation : école de communication, relations publiques, journalisme, relations internationales, sciences politiques, sciences sociales.
Langues : français courant, et très bon niveau d’anglais exigé.
Qualité du candidat
- aisance relationnelle ;
- bonnes aptitudes rédactionnelles ;
- maîtrise des outils informatiques (pack office) et réseaux sociaux, connaissances Web et outils digitaux collaboratifs bienvenues,
- bonne capacité d’adaptation,
- capable de travailler en autonomie,
- sensibilité aux enjeux du droit à l’éducation,
- rigoureux(se) et dynamique.
Contrat
Le/la stagiaire sera embauché/e par Solidarité Laïque, organisation française loi 1901, un des membres du réseau. Une convention avec l’Université ou l’établissement de formation du stagiaire est obligatoire.
Conditions du contrat
- stage conventionné, à temps plein, (idéal) de 6 mois
- 554 € euros / mois sur la base de 35h hebdomadaire, dans le cadre d’une convention de stage avec l’Université, obligatoire.
- 50% titre de transport. Tickets restaurant (8€).
Localisation(s) géographique(s)
Le poste sera hébergé par un autre membre du réseau, la FI-Céméa dont le siège se situe à Paris. 24 rue Marc Seguin, 75018 Paris.
Le/ la stagiaire sera placée sous la responsabilité d’un tuteur, de la FI- Céméa.
POUR POSTULER
Envoyer CV + Lettre de motivation à Carole Coupez, Solidarité Laïque et Sonia Chebbi, FI-Céméa email : nevendezpasleducation@gmail.com jusqu’au 24 mai 2017.
Les entretiens se dérouleront le 6 (et 7) juin 2017. Le poste est à pourvoir pour le 15 juin 2017.