Le droit à l’éducation est universel et ne permet aucune forme d’exclusion ou de discrimination. Cependant, aussi bien les pays en développement que les pays développés ont du mal à garantir l’égalité des chances pour tous dans l’accès à l’éducation et au sein du système éducatif. Les groupes marginalisés sont souvent mis à l’écart par les politiques éducatives nationales, privant de nombreuses personnes de leur droit à l’éducation.

Distinguer les groupes marginalisés peut être utile pour identifier leurs problèmes spécifiques mais cette distinction est quelque peu artificielle. Les personnes marginalisées sont fortement susceptibles d’être la cible de plusieurs niveaux de discriminations, notamment s’ils appartiennent à plus d’un groupe marginalisé. 

La non-discrimination et l’égalité sont des principes clés des droits de l’Homme qui s’appliquent au droit à l’éducation. Les États ont l’obligation de mettre en œuvre ces principes au niveau national. Les lois nationales peuvent interdire la discrimination et créer un environnement permettant une plus grande équité. Par ailleurs, la discrimination positive et les mesures de promotion sont souvent nécessaires pour éliminer les inégalités et les disparités qui existent dans l’éducation.