À la lumière des normes relatives aux droits de l'Homme concernant le droit à l'éducation et de l'objectif de développement durable (ODD) 4, les organisations de la société civile signataires cidessous expriment de sérieuses inquiétudes quant aux implications potentielles de l’étude récemment publiée "Can Education be Standardized ? Evidence from Kenya" (L'Éducation peutelle être standardisée ? Données du Kenya). Nous exhortons les gouvernements et les autres parties prenantes à reconnaître les limites de cette étude, que certains chercheront à utiliser pour justifier l'expansion de l'offre éducative privée à but lucratif et des méthodes d'enseignement scénarisées1 . Il existe des approches bien établies pour relever les défis auxquels sont confrontés certains systèmes éducatifs et nous exhortons toutes les parties prenantes à se concentrer sur les stratégies et les politiques éducatives qui ont fait leurs preuves en matière d'éducation inclusive, équitable et de bonne qualité, et qui contribuent à renforcer l'éducation publique pour toutes et tous.

 

ENGLISH

In the light of human rights standards on the right to education and the Sustainable Development Goal (SDG) 4, the signatory civil society organisations below raise serious concerns about the potential implications of the recently released working paper “Can Education be Standardized? Evidence from Kenya". We urge governments and other actors to recognise the limitations of this study, which some will seek to use to justify the expansion of for-profit private provision of education and scripted teaching methods. There are well established approaches to address the challenges faced by some education systems and we urge all actors to focus on education strategies and policies that have been proven to deliver inclusive, equitable and good quality education, and that contribute to strengthening public education for all.

 

FRANÇAIS

A statement signed by 33 organisations who are gravely concerned about the recent media report of child sexual abuse at Bridge International Academies in Kenya, and allegations that the World Bank’s International Finance Corporation (IFC) for years turned a blind eye to the abuse.