In 1995, the parents of an Indian pupil brought a case against University of Natal because her application to medical school was rejected despite the satisfactory results she obtained in her qualifying examinations. They claimed that the admission process was discriminatory because it did not consider all the applications equally, but set higher admission standards for Indian students and lower ones for African students. The parents argued that this is as a violation of ‘equal access to educational institution’ provision of the constitution as well as sections 8(1) and 8 (2) in regard to ‘setting a discriminatory practice’. The Court agreed that while Indian community had been decidedly disadvantaged by the apartheid system, African pupils were even more so. Accordingly, the Court held that a selection system which compensated for this discrepancy does not violate the provisions of sections 8(1) and 8(2) of the Constitution.
L’éducation est un droit humain fondamental en vertu du droit international. Alors que tout le monde devrait pouvoir s’en prévaloir, les migrants font face à de multiples obstacles dans l’exercice de leur droit à l’éducation. Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale s’attache à comprendre ces obstacles et examine la situation, de facto et de jure, du droit à l’éducation des migrantes et des migrants dans le monde.
À l’issue de l’analyse des cadres juridiques internationaux et régionaux et de plus de 500 documents établis sur la question par des organisations non gouvernementales (ONG) et des organismes des Nations Unies, la Rapporteuse spéciale présente ses principales conclusions au regard du cadre des 4 A relatif au droit à l’éducation (adéquation des ressources, accessibilité, acceptabilité et adaptabilité), ainsi qu’au regard de questions transversales touchant l’identité. La Rapporteuse spéciale met en évidence les enjeux clés s’agissant de garantir le droit à l’éducation des migrantes et des migrants, notamment les capacités des établissements publics d’enseignement, et les difficultés rencontrées par les migrants pour accéder à des structures d’enseignement et à une éducation de qualité qui tiennent compte des besoins spécifiques des groupes de migrants.
Elle présente des grandes recommandations tendant à améliorer la protection du droit des migrants à l’éducation et à garantir la pleine jouissance par les migrants de ce droit par la mise en œuvre du cadre des 4 A en faveur du droit à l’éducation.
The present report is submitted to the General Assembly pursuant to Human Rights Council resolutions 8/4 and 44/3. In the report, the Special Rapporteur on the right to education, Koumbou Boly Barry, considers early childhood care and education (ECCE) from a human rights-based perspective, reflecting the multisectoral needs of children and their caregivers.
ECCE combines the education and care requirements of children from birth to 8 years of age. The concept demonstrates that the right to education is indivisible from the rights to health, housing, food, water and sanitation, as well as cultural rights, among others. While the importance of ECCE has been widely recognized in humanitarian and developmental fields, it has been insufficiently codified in human rights law. The Special Rapporteur considers the human rights-based aspects of ECCE and recommends the creation of a human rights instrument on ECCE.
ا هـــذا التا م ةلت الرمالـــق اللـــامـــق عماإل جا ا لي مرلس حاوق اإلنســ ـ ـ ــ ـ ـ ـ ـاي ُ .3/44 و 4/8 و التا م ، نظ الما لة اليا ــق الملنلق جالح التلللم، كومبو بول جالي، مســعلق ال عا ق والت بلق م حلق الطفولق المبك ة من منظول قائم علت حاوق اإلنســ ـ ـاي، مما لكس ااحتلاجات المتلدطة الاطاعات لألطفال ومادم ال عا ق لهم. و رمع ال عـا ـق والت بلـق م حلـق الطفولـق المبك ة بحن احتلـاجـات األطفـال من ال عـا ـق والت بلـق منـذ الواطة وحتت ســـن الثامنق. ومبحن هذا المفهوا أي الح التلللم ا ينفصـــم عن الح الصـــحق والســـكن والغذاء والملاه وخدمات الصــ ــ ب الصــ ــح ، ضــ ــاإل عن الحاوق الثااخلق، من بحن حاوق أخ . وعلت ال م من أي أهملق ال عا ق والت بلق م حلق الطفولق المبك ة حظت جاعت اب واسـع النطاق المرالحن اإلنسـان والنمائ ، إنها لم دوي جشــ ــكا كاب قانوي حاوق اإلنســ ــاي. و نظ الما لة اليا ــ ــق جوان ال عا ق والت بلق م حلق الطفولق المبك ة الت ا ع حاوق اإلنسـ ـاي و و ـ ـ بولـ ـع ـ ـا لحاوق اإلنسـ ـاي جشـ ـعي ال عا ق والت بلق م حلق الطفولق المبك ة.
En este informe, que se presenta a la Asamblea General de conformidad con lo dispuesto en las resoluciones 8/4 y 44/3 del Consejo de Derechos Humanos, la Relatora Especial sobre el derecho a la educación, Koumbou Boly Barry, examina la atención y la educación de la primera infancia desde una perspectiva basada en los derechos humanos, lo que refleja las necesidades multisectoriales de los niños y de quienes los cuidan.
La atención y la educación de la primera infancia combinan las necesidades de educación y de atención de los menores de 8 años, concepto que demuestra que el derecho a la educación es indivisible de los derechos a la salud, la vivienda, la alimentación, el agua y el saneamiento, así como de los derechos culturales, entre otros. Si bien se reconoce ampliamente la importancia de la atención y la educación de la primera infancia en los ámbitos humanitarios y de desarrollo, estas no están codificadas en el derecho de los derechos humanos. La Relatora Especial examina la atención y la educación de la primera infancia desde una perspectiva basada en los derechos humanos y recomienda que se redacte un instrumento de derechos humanos al respecto.
Statement made by the Right to Education Initiative along with 68civil society organisations from all over the world welcoming the publication on 24 November 2022 of the landmark General Comment No. 7 on State obligations under the African Charter on Human and Peoples’ Rights in the context of private provision of public services by the African Commission on Human and Peoples’ Rights.
Décalaration faite par l'Initiative pour le droit à l'éducation, et 68 autres organisations de la société civile du monde entier, saluant la publication le 24 November 2022 de l'Observation générale 7 sur les obligations des États en vertu de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples dans le contexte de la prestation privée de services sociaux, par la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples.
Le présent rapport est soumis à l’Assemblée générale en application des résolutions 8/4 et 44/3 du Conseil des droits de l’homme. Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation, Koumbou Boly Barry, s’intéresse à l’éducation et à la protection de la petite enfance (EPPE) sous l’angle des droits humains, en considérant les besoins multisectoriels des enfants et de celles et ceux qui s’occupent d’eux.
L’éducation et la protection de la petite enfance est une notion qui combine l’apprentissage et les soins dont les enfants ont besoin de la naissance à l’âge de 8 ans, et qui témoigne du fait que le droit à l’éducation est indissociable des droits à la santé, au logement, à l’alimentation, à l’eau et à l’assainissement, ainsi que des droits culturels, et d’autres encore. Si l’importance de l’éducation et de la protection de la petite enfance a été largement reconnue dans les cercles humanitaires et dans le domaine du développement, c’est une notion qui n’a pas été suffisamment codifiée dans le droit des droits humains. La Rapporteuse spéciale se penche sur les aspects de l’éducation et de la protection de la petite enfance qui relèvent des droits humains et recommande que leur soit consacré un instrument des droits humains à part entière.